Jacques Lenfant
Chirurgie orthopédie à Paris 7 et Paris 14
 
Jacques Lenfant, chirurgie orthopédie à Paris 7 et Paris 14
 

L’Arthrose de la hanche

Qu’est-ce que l’arthrose de la hanche

Il s’agit d’une usure de votre cartilage. Le cartilage ayant disparu, les deux os vont frotter l’un contre l’autre.

Cela aura pour conséquences :

  • une inflammation, qui sera responsable de la production de liquide articulaire (l’articulation « gonfle ») ;
  • un changement de la géométrie de votre articulation : l’os va s’user par endroits du fait des frottements et des forces mécaniques, et à d’autres endroits, l’os va pousser de façon excessive (il s’agit des ostéophytes).

Toutes ces modifications vont entraîner :

  • des douleurs résultant du gonflement de l’articulation secondaire et de la production de liquide, mais aussi du frottement des deux os l’un contre l’autre ;
  • une limitation progressive des mouvements de l’articulation (enraidissement) du fait des ostéophytes (constructions osseuses anormales) ;
  • une perte de la force musculaire par une sous-utilisation de l’articulation.

Tout ceci va s’installer à une rapidité variable, parfois de façon brutale en quelques mois (on parle d’arthrose destructive rapide) ou en plusieurs mois ou années. Certains facteurs peuvent favoriser l’apparition de l’arthrose comme l’excès de poids, certains traumatismes de l’articulation ou parfois des déformations osseuses. L’âge est bien sûr un élément important dans l’apparition de cette usure. Parfois, il peut s’agir de maladie inflammatoire de l’articulation qui entraîne une usure du cartilage. Un peu différentes de l’arthrose, ces maladies n’en sont pas moins invalidantes.

Le diagnostic de l’arthrose de hanche (coxarthrose)

Votre médecin ou votre chirurgien en vous examinant pourra apprécier :

  • La localisation de votre douleur : au niveau de l’aine, de la fesse, parfois descendant dans la cuisse ou au niveau la face externe de la hanche. Parfois, il peut s’agir d’une douleur isolée de votre genou.
  • L’intensité de la douleur (le nombre de prises de médicaments nécessaire pour la calmer, la limitation des distances parcourues en marchant, un réveil nocturne parfois, etc.).
  • La marche qui se modifie et entraîne une boiterie, ce qui peut avoir un retentissement sur le genou sous-jacent, l’autre hanche, ou la colonne vertébrale ;

En vous examinant, il recherchera une limitation des amplitudes articulaires et le déclenchement d’une douleur lors de certains mouvements.

La radiographie permettra de faire le diagnostic. Elle ne montre pas le cartilage, mais une diminution de l’espace normal entre deux os. Ce pincement articulaire entre le bassin et la tête du fémur signe la diminution, voire la disparition du cartilage articulaire. Par ailleurs, il sera possible de voir les ostéophytes, et les modifications de la forme des os (notamment la tête du fémur).

Il est rarement nécessaire de faire appel à des techniques plus importantes comme le scanner ou l’Imagerie par Résonance Magnétique (IRM) qui permettent d’apprécier l’état du cartilage et des muscles.

Le traitement de l’arthrose de hanche (coxarthrose)

Il est tout d’abord médical, puis si ce dernier n’est plus efficace, chirurgical.

Le traitement médical de l’arthrose

Il permet de lutter contre la douleur par la prise d’antalgiques et d’anti-inflammatoires. Parfois, il est possible protéger le cartilage par la prise de chondroprotecteurs, ralentissant l’usure du cartilage. Il est important de lutter contre l’enraidissement de l’articulation et la perte de la force musculaire en faisant de la rééducation.

Le traitement chirurgical de l’arthrose

L’intervention chirurgicale devient nécessaire lorsque le traitement médical n’a plus suffisamment d’effet, et que le retentissement sur la vie courante devient important.

Faire cette intervention dépend de nombreux facteurs, qui varient d’un sujet à l’autre par exemple :

  • le mode de vie ;
  • la tolérance vis-à-vis de la douleur ;
  • la gêne fonctionnelle ressentie.

La décision d’une intervention étant prise, le chirurgien vous demandera faire un bilan préopératoire complet et décidera, en discutant avec vous, du type de chirurgie le plus approprié : Chirurgie conservatrice ou Prothèse totale de la hanche

Le bilan préopératoire

Il comprend :

  • une prise de sang.
  • un bilan à la recherche d’un foyer infectieux :
    • panoramique dentaire et consultation chez votre dentiste (les soins devront être terminés au moins huit jours avant la date de l’intervention),
    • un examen bactériologique des urines dont les résultats sont à montrer à votre médecin traitant afin de traiter une éventuelle infection.
  • une consultation chez un cardiologue.

La chirurgie conservatrice

Ces techniques sont indiquées si la zone d’usure est limitée :

  • l’arthroscopie de la hanche : le chirurgien va voir dans l’articulation et corrige certaines anomalies responsables des douleurs.
  • une ostéotomie de la hanche ou du bassin : le chirurgien coupe l’os et le réoriente pour faire travailler les zones où le cartilage est sain et mettre au repos les zones où le cartilage est usé. Ce type technique n’est réservé qu’à des patients très jeunes de façon à tenter de préserver l’articulation le plus longtemps possible.
  • ces traitements peuvent permettre de ralentir l’évolution de l’arthrose. Plusieurs années après il sera parfois nécessaire de réaliser une prothèse totale.

La prothèse totale de hanche (arthroplastie totale de hanche)

Quand l’arthrose de la hanche est plus importante ou que vous avez une nécrose de hanche, il faut remplacer la totalité de l’articulation par une prothèse totale de hanche.

Il existe plusieurs types de prothèses totales de hanche et elle peuvent être mises en place de plusieurs façons (différentes voies d’abord)

  • Certaines prothèses de hanche remplacent uniquement le cartilage du bassin et du fémur en conservant le col fémoral : on parle de resurfaçage de hanche.
  • Le plus fréquemment on met en place une prothèse dans le fémur et dans le bassin il s’agit d’une prothèse totale de hanche.


Implants de resurfaçage articulaire

Pour en savoir plus

Le docteur Jacques Lenfant

consulte à son cabinet 22 rue Philippe Delorme à Paris 17e, à la clinique Oudinot ou la clinique Arago.

 

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