Jacques Lenfant
Chirurgie orthopédie à Paris 7 et Paris 14
 
Jacques Lenfant, chirurgie orthopédie à Paris 7 et Paris 14
 

Traitement de l'arthrose du genou à Paris

L'arthrose du genou

Le genou est l’articulation qui relie le fémur au tibia.

Il est composé en réalité de trois compartiments que l’on peut assimiler à trois articulations liées.

 

  • Entre le tibia et le fémur, on retrouve deux compartiments : fémoro-tibial interne et fémoro-tibial externe (N°1 et 2).
  • Entre la rotule et le fémur le compartiment fémoro-patellaire (N°3).

 

De nombreux ligaments assurent la stabilité du genou. Les principaux sont :

  • Sur les côtés du genou, les ligaments latéraux internes et externes (qui assurent la stabilité latérale du genou).
  • Dans le genou, les ligaments croisés antérieurs et postérieurs qui assurent la stabilité antéropostérieure (d’avant en arrière).

Le diagnostic de l’arthrose du genou :

Votre médecin ou votre chirurgien en vous examinant pourra apprécier :

  • La localisation de votre douleur : au niveau du genou sur la partie interne ou externe et sur la rotule.
  • L’intensité de la douleur (le nombre de prises de médicaments nécessaires pour la calmer, la limitation des distances parcourues en marchant, un réveil nocturne parfois, etc.).
  • La présence d’une boiterie ou l’utilisation de cannes.

En vous examinant, il recherchera une limitation des amplitudes articulaires et le déclenchement d’une douleur lors de certains mouvements, ainsi que l’importance de la déformation de l’axe du membre.

Les examens complémentaires :
La radiographie standard, le plus souvent suffit, à faire le diagnostic. Elle montre une diminution de l’espace normal entre le tibia et le fémur ou le fémur et la rotule, confirmant alors la diminution, voire la disparition du cartilage articulaire.

Par ailleurs, il sera possible de voir les ostéophytes et la présence d’une éventuelle usure osseuse.

Un grand cliché permet d’apprécier l’importance de la déformation du membre inférieur et la désaxation.

Il est parfois utile de réaliser un arthroscanner qui permettra, dans certains cas, de mieux analyser les autres compartiments du genou notamment si une prothèse partielle est indiquée.

Le traitement de la gonarthrose :

Le traitement médical

  • Les antalgiques et anti-inflammatoires permettent de lutter contre la douleur.
  • Les chondroprotecteurs peuvent protéger le cartilage et en ralentir l’usure.
  • Les infiltrations : de corticoïdes qui permettent de lutter contre l’inflammation ou de produit qui permettent de lutter contre l’usure du cartilage (acide hyaluronique). Elles ne pourront pas toutefois être renouvelées trop souvent.
  • La rééducation permet de lutter contre l’enraidissement de l’articulation et la perte de la force musculaire.

L’intervention chirurgicale devient nécessaire lorsque le traitement médical n’a plus suffisamment d’effet, et que le retentissement sur la vie courante devient important.

Le traitement chirurgical

L’indication dépend de nombreux facteurs, qui varient d’un sujet à l’autre selon par exemple :

  • le mode de vie ;
  • la tolérance vis-à-vis de la douleur ;
  • l’efficacité du traitement médical.

Si une intervention est décidée, le chirurgien vous demandera faire un bilan préopératoire complet avec parfois un complément d’examens radiographiques.
En fonction de votre arthrose et de vos attentes, le chirurgien décidera, en discutant avec vous, du type de chirurgie le plus approprié :

Le bilan préopératoire

Il comprend :

  • Une prise de sang.
  • Un bilan à la recherche d’un foyer infectieux :
    • panoramique dentaire et consultation chez votre dentiste (les soins devront être terminés au moins huit jours avant la date de l’intervention),
    • un examen bactériologique des urines dont les résultats sont à montrer à votre médecin traitant afin de traiter une éventuelle infection.
  • Une consultation chez un cardiologue.

L’ostéotomie

L’ostéotomie consistera à réaxer votre os pour diminuer les contraintes sur les parties usées du genou et faire porter le poids du corps sur les parties saines.

Elle peut se faire soit sur le tibia (ostéotomie tibiale de valgisation le plus souvent) soit sur le fémur (ostéotomie fémorale de varisation le plus souvent) selon le type de la déformation.

L’hospitalisation dure environ 5 à 8 jours.

Cette intervention nécessite une période de mise en décharge du membre opéré de 45 jours. La marche se fait avec des béquilles et l’appui ne sera repris que lorsque l’os aura consolidé.

De la rééducation sera souvent nécessaire.

Elle s’adresse surtout au sujet jeune.

Le docteur Jacques Lenfant

consulte à son cabinet 22 rue Philippe Delorme à Paris 17e, à la clinique Oudinot ou la clinique Arago.

 

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