Il s’agit d’une inflammation des tendons de la coiffe des rotateurs d’origine dégénérative ou mécanique (traumatisme ou surmenage).
Cette inflammation est souvent due à la présence d’un conflit entre les tendons et l’acromion, trop « agressif » du fait de sa forme crochue, ou à la présence d’ostéophytes, au niveau de l’articulation acromio-claviculaire.
Elle peut être marquée par la présence de calcifications (tendinopathie calcifiante) ou non.
Elle peut être marquée par la présence de calcifications (tendinopathie calcifiante) ou non.
Le diagnostic est en premier clinique et sera confirmé par la réalisation d’examens complémentaires :
En première intention il est possible de faire :
Le plus fréquemment, un traitement médical comprenant de la rééducation, des anti-inflammatoire et antalgique suffira.
En cas d’inefficacité du traitement médical, une infiltration, guidée par radio ou échographie, sera réalisée au contact d’une éventuelle calcification ou dans l’espace sous-acromiale.
En cas d’échec au traitement médical et selon la nature de la tendinopathie, il est possible de réaliser une acromioplastie permettant de retirer le « bec acromial » et donc de traiter le conflit entre les tendons et l’os. En cas de calcifications, une ablation de celles-ci est le plus souvent réalisée.
Cette intervention est réalisée sous arthroscopie, donc sans « ouvrir ». La durée de l’hospitalisation est de 24 à 48 heures. Une immobilisation coude au corps par une simple écharpe est préconisée pendant trois semaines.
consulte à son cabinet 22 rue Philippe Delorme à Paris 17e, à la clinique Oudinot ou la clinique Arago.